Le Style de l'Amoureuse en Taureau

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Qui est L'Amoureuse ?

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L'Amoureuse est le 2ème des 13 Archétypes du féminin sacré selon l'École des 13 Lunes. Elle se tient dans le signe sensuel du Taureau et dans la 2ème Maison zodiacale.

Elle fleurie à l'apogée du printemps, au cœur de la saison des amours et de la reproduction. Elle incarne la lenteur, la délectation, la sensualité et la sexualité, la vulnérabilité, la délicatesse, l'instant présent.

 

Intimement connectée à ses sens, elle capte toute l'intensité de ce qui la traverse, en osmose totale avec ses ressentis, ses émotions et toutes les sensations qu'elle perçoit. Sa spiritualité vibre au travers de ses 5 sens qui sont la clé de sa puissance en ce monde.

Gouvernée par Vénus, étoile du matin, astre de la beauté, planète du féminin, de l'esthétisme, de l'amour et des plaisirs, symbole de l'art et de la musique, de la mode, du luxe, des jardins et des fleurs qui y poussent, elle est habitée par l'Amour sous toutes ses formes et dans toute sa splendeur.

Elle revendique sa place de reine, de Déesse de l'amour et de la vie. À l'image d'Inanna chez les Sumériens, de Freyja chez les Scandinaves, d'Aphrodite chez les Grecs, Ishtar chez les Babyloniens, l'Amoureuse est la Vénus des Archétypes du féminin sacré.

 

Ardemment incarnée, liée à son corps, elle l'aime passionnément et prend grand soin de son enveloppe corporelle, tel le véhicule sacré qu'elle a choisi d'incarner, se délectant de tous les plaisirs sensoriels qu'il lui offre. L'Amoureuse réveille en nous ce feu de joie inné et naturel, elle nous incite à (ré)unir et à aimer toutes les parties de notre corps et de notre être, de s’éprendre de celle que nous sommes. 

 

L'aura de l'Amoureuse est envoutante, elle agit comme un filtre d'amour. Elle aime être aimée, plaire et séduire, user de ses charmes naturels. Elle est magnétiquement attirée par le beau, le raffiné, le luxe, matériellement parlant mais aussi pour ce qui exalte ses sens. Elle ne fait qu'une avec la beauté et l'abondance de la vie et incarne ces principes sans réserve pour mieux les diffuser.


C'est dans l'instant présent que se tient l'Amoureuse, honorant la magie de la vie, concentrée dans la seule chose que l'on possède vraiment, l'ici et maintenant. L'éphémère est intemporel et nous enlace à chaque instant, meurt et renaît à chaque seconde.

L'Amoureuse fait durer le plaisir, prend le temps de ressentir et de célébrer, d'honorer la vie qui l'habite et celle qui l'entoure, de s'en délecter. La magie de l'Amoureuse nous transporte vers l'émerveillement de notre vie, pour l'étreindre et la savourer pleinement, entièrement, totalement.

 

L'Amoureuse est guidée par l'élan du cœur, par ce chant si puissant, si sauvage, si intuitif, si singulier. Elle est cette part divine en nous, ce moi profond de sagesse, d'unicité et d'amour inconditionnel.

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La Fine Fleur de la Mode

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Le motif floral est l'un des plus répandu de l'histoire de la mode, qu'il soit imprimé, tricoté, brodé, tissé, peint ou ornemental.

La robe à fleurs, quant à elle, est une pièce incontournable du vintage.

 

Il est admis que le motif floral est originaire de Chine. Dés l'Antiquité, la technique du bloc print y était utilisée comme méthode d'impression textile, puis sur papier.

Les plus anciennes traces d'impression au bloc de bois étaient sur de la soie. Elles représentent des fleurs imprimées en trois couleurs différentes et furent réalisées sous la dynastie Han (vers 220 avant notre ère) et retrouvées en 1900 dans un dépôt préservé situé dans les Grottes de Mogao, scellées depuis le XI siècle.

Véritable révolution dans la mode d'Extrême-Orient et très en vogue durant la dynastie Tang (618-907), gouvernée par l'Impératrice Wu de 684 à 705, la pivoine fut l'une des première fleurs à être imprimée sur des vêtements.

Dés cette époque les précieuses étoffes imprimées de fleurs s'exportent en Asie et en Europe, empruntant la fameuse route de la soie, axe principal des échanges entre l'Est et l'Ouest.

Le motif est, à partir de ce moment, voué à être réinterprété et réinventé au gré des époques et cultures qu'il traverse.


Au cours des XV et XVI siècles, Venise et Florence étaient réputées pour leurs somptueux tissus de velours, venu de Perse, incorporant des fils d'or et d'argent avec de grands motifs floraux.

Caractéristique de la Renaissance, la dentelle Vénitienne florale né d'un désir de raffiner les textures et les bordures des tissus de l'époque. Venise a longtemps garder le secret de ses techniques précieuses. 

Le Chintz fait fureur dés le XVIIᵉ siècle. Cette toile de coton brillante et soyeuse est imprimée de fleurs en arabesques, originaire d'Inde, évolue et trouve sa place dans la tradition textile anglaise.

 

Au XVIII siècle, le brocard de soie est brodé de fleurs et autres motifs végétaux en guise d'ornement.

La popularité de la fleur de Tournesol se retrouve au XIX siècle pas seulement dans les textiles mais également dans l'art et notamment des peintures de Van Gogh et dans la décoration.

 

Le motif floral entre dans le vestiaire occidental à partir de la fin du Moyen-Âge (Vᵉ siècle à la fin du XVᵉ siècle), sous forme de discrets ornements. mais peu de tenues étaient intégralement fabriquées dans un tissu à fleurs avant le XXᵉ siècle. Presque toujours associées au printemps et à l'été, les fleurs ont commencé à recouvrir l'ensemble d'un vêtement à partir des 20's, lorsque les vacances estivales sont entrées dans les mœurs ainsi que le style décontracté qui allait de pair. Durant cette décennie, l'engouement pour les kimonos et autres délicatesses venues d'Asie sont de la partie. Les décorations florales étaient souvent étonnamment larges tout en restant d'apparence délicate grâce à la popularité des soie fines, mousselines et cotons légers. L'ornementation typique des 20's évoquait de simples bouquets champêtres, auxquels l'abstraction Art déco conférait un raffinement aussi perceptible dans les perles et la broderie typique de cette époque. Dés ses débuts, Coco Chanel convoqua sa fleur préférée, le Camélia, d'abord en broderie ornementale puis plus tard en motif textile imprimé. 

Dans les 30's, les motifs floraux de petite taille recouvrent les mousselines de soie des tenues de jour et de soirée. Accompagnés de ruches et de volants, de jeux de superposition et d'imprimés auparavant réservés aux vêtements d'intérieur, le motif floral se répand dans les collections des maisons de couture parisiennes, en particulier Jeanne Paquin et Madeleine Vionnet. L'usage de la viscose industrielle comme substitut à la soie se développe alors, se prêtant particulièrement bien aux teintures et à l'utilisation de couleurs vives.

Les tissus des 40's devaient quant à eux être résistants, dicté par les contraintes liées à la guerre. De cette époque, l'on retrouve beaucoup de lins, de cotons épais et même des tissus d'ameublement dans la confection des vêtements.

Aux États-Unis émergea une vogue pour les tissus floraux exotiques, initié par l'artiste et styliste Tina Leser. Elle s'empara des tissus de Hawaïi et Tahiti pour créer des robes de soirée.

En 1947, en Europe, c'est Christian Dior qui fait fureur avec sa célèbre collection "Corolle" en contre pied aux restrictions de la guerre, ses créations pour "femmes-fleurs" sont une ode à l’opulence, utilisant un métrage de tissu impressionnant. C'est l'heure des motifs de fleurs écloses et radieuses, des compositions champêtres et petits bouquets. En 1953, il baptise sa collection "Tulipe" et l'année suivant c'est le muguet qui sera à l'honneur.

Dans les 50's, la rose fit son apparition et conserva sa popularité toute la décennie, notamment chez Balmain.

Emprunté par Mary Quant pour son logo, la marguerite fut l'emblème de la jeunesse des 60's. Au début de la décennie ce sont les imprimes lumineux et abstraits qui sont à l'honneur, jusqu'à l'arrivée du flower-power et de la culture hippie.

Au début des 70's, les motifs floraux se diversifient : les création fantaisistes de Célia Birtwell, les coquelicots art nouveau, le liberty.

Les 80's sont synonyme d'audace avec Kenzo Takada, Ralph Lauren, Christian Lacroix entre autres.

 

Le motif floral est un vaste sujet. Il a traversé les siècles, constamment réinterprété, il contribue à définir l'air du temps. Indicateur significatif de son époque, source d'inspiration abondante pour les créations futures, le motif floral n'est pas prêt de faner et la robe à fleurs demeure l'une des pièces les plus convoitées du vestiaire vintage.

La Rose Mystique

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L'Amoureuse est profondément ancrée, reliée à la Terre, elle vibre et se régénère dans l’effervescence de la nature. On l’imagine si bien danser avec insouciance dans une prairie verdoyante, vêtue de sa robe vintage fétiche, fleurie évidemment, sans sous-vêtements et pieds nus.

Parée de fleurs éclatantes de beauté, elle descend dans la rue, marcher pour ses convictions, pancarte à bout de bras.

Hippie dans l'âme, elle milite pour la paix dans les cœurs et dans le monde.

Éco-féministe aux seins nus, couronne de fleurs sur la tête, bohème des temps modernes, ne vous fiez pas à sa douceur apparente. Telle une rose majestueuse ses épines sont des lames acérées. Alors cette robe fleurie si innocente prend une allure de révolution de la douceur.

Elle libère son corps, le corps des femmes, de toutes les contraintes, les injonctions, les dictats, pour enfin le laisser respirer, s'exprimer, se mouvoir et s'émouvoir sans retenue.

Sa robe virevoltant et épousant ses formes généreuses.

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Le Langage des Fleurs

 

Sexuelle, politique, écolo, mythologique, religieuse, sociale, elle diffuse son parfum dans l'art, la mode, dans nos jardins, dans toutes les civilisations et croyances depuis des millénaires.
La symbolique florale convoque inéluctablement le féminin.
En surface, elle peut évoquer une version lissée, édulcorée, propagandée de la femme. Pourtant, depuis la nuit des temps, elle incarne secrètement l'essence même du principe féminin, dans toute sa divinité et ses polarités.

Le Calice symbolise l'eau, élément féminin, et ressemble à l'utérus d'une femme, à une fleur.

Il fait référence à la fonction reproductive et créative féminine, à la nature primordiale, la Déesse Mère, Gaïa, La Terre Mère, en tant que principe passif, réceptacle de vie et vaisseau de manifestation.
C'est un symbole englobant tout ce qui concerne la fertilité, le don d'une femme pour la gestation et la création, l'intuition féminine, les capacités psychiques, et le subconscient.
La reine des fleurs, la rose, est le symbole de l'Amoureuse.
D'Isis à Marie-Madeleine, elle veille discrètement sur la bonne diffusion des transmissions qui empuissancent les femmes.

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Comment Porter la Robe à Fleurs ?

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Porter une robe à fleurs en ville c'est comme un air de vacances en pleine semaine, une bulle de lenteur dans un rythme effréné, une invocation des sens, un filtre d'amour.
C'est une façon de se parer d'amour et de douceur pour nous même et ce(ux) qui nous entoure, de célébrer notre corps et notre féminité, de s'ouvrir à la beauté sous toutes ses formes, de se laisser porter par les délices de la vie.

Avec une robe vous êtes déjà habillée, il suffit juste d’attiser, d'exalter, d'aviver : d’ACCESSOIRISER.
 

  • On la couvre d'une veste en jean, en cuir, d'un trench, d'un épais cardigan tricoté main ou d'un blazer en laine que l'on peut ceinturer.
  • Les chaussures donneront le ton : une paire de sandales, de santiags, de mocassins, de sneakers, de bottes ou d'espadrilles affirmeront le style de la tenue.
  • Sélectionnez chapeaux, casquettes, foulards, ceintures, bijoux, lunettes en fonction de vos envies.

 

Amusez-vous ! Les possibilités sont presque infinies.

Vous pouvez également décliner l'imprimé fleuris sur d'autres pièces : des blouses, des jupes, des combinaisons... De cette façon, quelque soit votre style vous pouvez quand même porter un peu de l'Amoureuse.

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On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
À l'aurore je suis née
Baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille

Pourtant j'étais très belle
Oui, j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin

On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faite
Me fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus

Tu m'admirais hier
Et je serai poussière
Pour toujours demain

On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Est morte ce matin
La lune cette nuit
A veillé mon amie
Moi en rêve j'ai vu
Éblouissante et nue
Son âme qui dansait
Bien au-delà des nues
Et qui me souriait

Croit, celui qui peut croire
Moi, j'ai besoin d'espoir
Sinon je ne suis rien

Ou bien si peu de chose
C'est mon amie la rose
Qui l'a dit hier matin

 

Françoise Hardy, Mon Amie la Rose

 

 

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